Aquarelles et croquis à l’occasion du Salon du Livre d’Alger, dans le cadre des 50 ans, de l'Ecole des Loisirs.
Passante en face du Square « Port Said » au centre d’Alger.
Une des nombreuses ruelles qui grimpent dans la Casbah. Celle-ci aboutit rue « Sarasin» !
Ce magnifique quartier date du IV Siècle av JC. Aujourd’hui, au patrimoine de l’Unesco.
À cet artisan de la Casbah qui est venu me voir dessiner, j'ai demandé "S'il était le créateur de ces gravures sur cuivre?", il m'a regardé en souriant: "Oui, de ces cuivres, mais aussi de tout ce qui nous entoure!" M’a-t-il annoncé sur le ton de la plaisanterie.
Son fils travaille avec lui dans le fond de l'échoppe. Il vient à son tour discuter, puis un jeune voisin à eux. On a parlé « de la Casbah, et des bandes de jeunes qui y trafiquent, de la dureté de la police, qui pour un "joint " pouvaient donner 6 mois de prison et un casier judiciaire... » Et de leur manque d'avenir...
Avant la prière du vendredi, c’est l’heure d’un petit café avec les amis.
Ces Messieurs évoquent une anecdote venant de l’un de leurs enseignants français. Un étudiant avait craché aux pieds de l’enseignant qui avait dit : « C’est sur ta terre que tu craches ! » « Respect ! ont-ils dit. Car maintenant les jeunes crachent partout ! » Ils se rappelaient même le nom de l’enseignant. La casbah, ils sont fiers d’y être né. Ils n’y habitent plus mais reviennent pour la mosquée. « Tu en parleras en bien ! » Me disent-ils pour finir.
Croquis à la terrasse du « Tantonville ».
Soirée avec les éditions Chihab. La parole tourne entre les écrivains et les journalistes, telle une joute verbale.
Le romancier, Mr Ameziane Ferhani et rédacteur en chef des Arts et Cultures du quotidien « El Watan », un des journaux principaux en langue française, nous raconte que son père n’avait pour commencer que deux pantalons… Comme je le dessine, il me « croque » à son tour !
Dessin de Mr Ameziane Ferhani.